Nous sommes le Samedi 7 décembre 2024 | 182 Connectés | La citation du jour : " Quelquefois, il y a des sympathies si réelles que, se rencontrant pour la première fois, on semble se retrouver. " Alfred de Musset

10 idées pour (encore) mieux vivre en Côte basque

A un an pile poil des prochaines élections municipales, et au moment de la fin du grand débat, on s’est demandés ce que l’on pourrait bien souffler à l’oreille des futur.e.s candidat.e.s (en plus du chaud et du froid) dans le seul but avouable de vivre encore mieux en Côte basque

1. PLANTER UN ARBRE A CHAQUE NAISSANCE

ARBRE PAYS BASQUE

A l’instar du plan Climat adopté par la ville de Bruxelles – le programme « Baby Boom » vise à planter un arbre à chaque naissance – on pourrait simplement faire la même chose dans chaque commune de la Côte. Si la mesure peut paraître symbolique, on sait que dans les cas de fortes canicules la végétation peut faire baisser la température moyenne de 5°. Sans compter que chaque arbre joue un rôle d’éponge dans le cas de pluies abondantes (voir ci dessous).

2. STOPPER L’IMPERMÉABILISATION DES SOLS

SOL IMPERMEABLE

J’ai remarqué un phénomène étrange : plus le climat se dégrade, plus le risque de pluies abondantes est fort (sans dérèglement climatique, les pluies étaient déjà costaudes dans la région) plus les sols des villes se retrouvent imperméabilisés. Et là, l’éventail est large : béton, pavé, pierre, bitume – certains ont même tenté la quartzite verte – on dirait que tout les moyens sont bons pour empêcher les eaux de pluie de pénétrer dans le sol et de nourrir la végétation.. Alors pour les places et les espaces aussi minéralisés qu’imperméabilisés, il va falloir se tourner vers du végétal (herbe, bois) sous peine de finir les pieds, voire plus, dans l’eau.

3. FAVORISER LE SLOW TOURISME

En proposant une alternative au tourisme de masse, le Slow Tourisme définit une manière de voyager autrement, dans des établissements à taille humaine, basé sur l’idée de prendre le temps de découvrir une destination, d’apprécier les paysages, de favoriser les rencontres. Le Slow Tourisme défend aussi l’idée qu’une destination de vacances doit exister 12 mois sur 12 et non pas seulement sur 3 ou 4 mois de forte affluence.
Ca peut nous éviter quelques mois d’été peu respirables..

4. RUGBY : UN GRAND CLUB PAYS BASQUE

RUGBY BAYONNE

Ok, j’en vois déjà certains préparer mon espace de lapidation devant la fontaine Saint Léon. Et pourtant, il est clair que la Côte basque (et encore moins les communes) n’a plus les budgets pour entretenir deux clubs de rugby professionnels. Clubs qui, par manque de moyens, vont continuer, au mieux, à vivoter en Pro D2 ou à faire quelques allez-retours express chez les plus grands. Si l’on regarde du côté des irlandais – peuple qui m’est cher – on se dit qu’une province Pays basque drainant un public allant de Bilbao à Bayonne en passant par Tardets, ça aurait de la gueule. Surtout dans un superbe stade au coeur de Bayonne. Celui de Biarritz étant déjà réservé pour un parc d’attraction hongkongais.

5. VIRER LES VOITURES DES VILLES

Tout de suite un éclaircissement : quand je dis « virer » les voitures, ce n’est pas virer les gens. Au contraire. A l’image de l’exemple remarquable et remarqué de Pontevedra en Galice les centre-villes peuvent devenir des havres de paix et de convivialité. Encore faut-il que l’on propose, en amont, des alternatives ( parkings en périphérie, navettes gratuites, prêts de vélos etc…).
Il parait même qu’un jour, le futur Trambus desservira l’aéroport et la Gare de Biarritz..

6. FAVORISER LES POTAGERS URBAINS ET LES CULTURES MARAÎCHÈRES

Et si on faisait pousser notre nourriture ? Certains le font déjà. Et si l’on s’apercevait, un jour, qu’un m² cultivé en permaculture a peu être plus de valeur qu’un m² bétonné ?
Les potagers, individuels, collectifs, partagés, associatifs doivent se développer sur un maximum d’espaces. Même les parisiens y arrivent, c’est vous dire.
Et là, on fait d’une pierre trois coups : On lutte contre l’imperméabilisation des sols, on allège les paysages et on mange des vrais fruits et légumes.

7. SE PENCHER SUR LE SUJET DE LA POLLUTION DES EAUX DE BAIGNADES

Oui, je sais, le sujet est un peu tabou. Mais jusqu’à quand sera-t-il tabou ? Jusqu’au moment où l’on ne pourra plus se baigner et que la Côte basque, à cause de la pollution, perdra les dividendes de l’industrie touristique qui est quasiment la seule de la région ?
Certaines communes de la Côte basque possèdent encore des dispositifs uniques d’assainissement ne différenciant pas eaux pluviales et eaux usées. Sans doute parce que les plans ont été créés sous Napoléon III.
Alors ok, ce sont de chantiers longs et coûteux. Mais si on ne les commence jamais, on ne les finira jamais. Une précision encore : si des analyses bactériologiques sont réalisées régulièrement, à ma connaissance, aucune analyse chimique des eaux de baignades n’est réalisée.

8. LIMITER LES CONSTRUCTIONS AUX R+3

Loin de moi l’envie d’interdire à qui que ce soit d’émigrer en Terre basque. Le Pays basque est une Terre d’accueil et quand j’y suis arrivé il y a 22 ans j’ai apprécié cela. Mais d’un autre côté, on peut plus couler éternellement du béton sous peine de bouffer réellement la qualité de vie propre à ce pays de cocagne. Alors se limiter en hauteur serait, à mon sens, un premier pas qui, de surcroît, libérerait les horizons.
On essaie ?

9. LES DÉCHETS

Le principe des 3 R – Réduire, Réutiliser, Recycler – permet de réduire la production d’ordures ménagères nécessitant un traitement collectif, de réutiliser les déchets tels que la consigne des bouteilles en plastique, ainsi que le recyclage des déchets par la transformation des matières, compostage, transformation énergétique via les centrales thermiques. Quand je vois tout ce qui, dans les bennes de recyclage, est destiné à l’incinérateur, on peut prendre exemple sur ces communes qui allient avec leurs déchetteries des entreprises de réparations, recyclages ou même des « donneries » donnant une deuxième vie aux objets.

APPRENDRE A CRÉER DES ESPACES VERTS

arbre pays basque

En France, on essaie, au mieux, de préserver des espaces verts mais plus rarement, voire jamais, d’en faire naître. Pourquoi ne pas véritablement créer, à la place d’espaces urbains défraîchis ou à l’abandon, de véritables espaces naturels arborés ?
Les espaces verts favorisent la santé des habitants en apaisant le stress et en encourageant les activités physiques. Lieux de rencontres, les parcs, jardins et aires de loisirs renforcent le sentiment d’appartenance aux quartiers, et plus largement à la communauté. Véritables usines biologiques, les espaces de verdure aident à la dépollution des eaux, de l’air et des sols. Ils favorisent la biodiversité au cœur même des grandes agglomérations.
Il faut donc apprendre à déconstruire.



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