Nous sommes le Lundi 22 avril 2024 | 156 Connectés | La citation du jour : "C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal." Hannah Arendt

Le trophée Agroécologie remis à un jeune agriculteur Basque !

Remise du Trophée de l’Agroécologie à un jeune agriculteur Basque par M. le Ministre Stéphane Le Foll au Salon de l’agriculture 

Bergouey, village paisible du pays basque, voit poindre depuis un an une agriculture audacieuse, que même les « vieux bio » du coin – plus de 20 ans pour certains ! – n’osent pratiquer. D’apparence simple, puis qu’il s’agit de triturer le moins possible le sol, de faire travailler les plantes, les racines, les vers de terre et la biologie à la place des outils de travail de sol, cette agriculture est, à l’image de la vie du sol, d’une incroyable complexité.

Mais voilà, à l’heure où le monde agricole s’angoisse pour sa survie, indécrottable optimiste, la têtes tantôt dans les étoiles, rêvant de mieux nourrir le monde et à moindre effort, tantôt dans les formules chimiques, mais les pieds bien dans ses bottes, foulant un sol souple car toujours couvert (LE secret), Félix Noblia exposera à M le Ministre Stéphane Le Foll son univers durable et vertueux encore (trop) peu exploré : copier la nature, travailler avec elle plutôt que la dresser, appliquer les technologies modernes au système agro-sylvo-pastoral et le rendre très rentable, dérouler un épais tapis toujours vert plutôt qu’éroder le sol et le gaver d’intrants, semer délicatement, sans fanfare, sans désorganiser la vie, viser l’autonomie alimentaire et les circuits courts.

Et ça fonctionne déjà ! Certes, au prix d’une remise en question totale et permanente, de centaines d’heures de formations, stages, recherches et autres rencontres, de risques savamment calculés et d’acquisition d’engins sophistiqués. « Produire plus et plus propre », une formule d’un de ses gourous Lucien Seguy, est à portée de main. Luxe inouïe : l’année même de sa conversion à l’agriculture biologique !

Pour Félix Noblia la question n’est plus de savoir si ce modèle va fonctionner ; il s’attend à de nombreux ajustements. Il déplore au passage le peu de moyens affectés à l’expérimentation mais il ne lâchera rien. Le semis direct sous couvert étant à ses yeux la seule agriculture d’avenir raisonnable, celle qui limitera l’érosion, protégera les cours d’eau, augmentera la matière organique et piégera le carbone.

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