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C1 : Qu’est ce qui explique l’échec des Clubs Italiens ?

Après avoir dominé pendant des années l’Europe avec la grande équipe de l’AC Milan du début des années 1990 et du milieu des années 2000, ou encore avec l’Inter de Milan, les clubs Italiens ont connu une baisse de régime ces derniers temps. Depuis le titre remporté par l’Inter de Milan en 2009 sous le technicien Portugais José Mourinho avec Samuel Eto’o, Julio César ou encore Maicon. Outre la Juventus de Turin qui essaie à chaque fois de maintenir le cap, il ne reste plus aucune trace des clubs Italiens en Champions League alors que les supporteurs italiens aiment les jeux populaires. Ce n’est seulement que la saison dernière que l’AS Roma a créé la sensation en éliminant le FC Barcelone en quart avant de se heurter aux Reds de Liverpool FC en demi-finale. A quoi peut être dû cette longue traversée de désert, ou ces échecs à répétition des clubs Italiens en C1 ?

Le faible niveau du championnat

La Juventus vient d’aligner son 8ème titre de champion d’affilée et ce, à 5 journées de la fin du championnat. Mieux, le deuxième, le SSC Napoli se retrouve à 18 points du champion. Juste ces deux phrases peuvent expliquer la situation du championnat Italien. Aujourd’hui, la lutte pour les premières places dans le championnat Italien n’est plus ce qu’elle était. Dès le début de la saison, le titre semble être promis d’office à la Juventus, ce qui n’était pas le cas. Depuis le début des années 2010, le football Italien a commencé par perdre de sa valeur et sa marque de fabrique. Le Calcio a perdu sa valeur et l’absence de l’Italie au mondial en Russie en 2018 est l’une des preuves palpables du niveau passable du football Italien, ce qui a pour conséquences l’absence de grands joueurs, logiquement les échecs sur le plan continental.

Absence de grands joueurs

L’été dernier, lors du mercato, la Juventus de Turin a créé la sensation en s’attachant les services de Cristiano Ronaldo. Ce transfert étonnant est le grand transfert opéré par un Italien depuis très longtemps. De par le passé, l’Italie produisait non seulement de grands footballeurs, mais en attirait aussi. Lorsque nous prenons le championnat Italien, il dispose certes de bon joueurs, mais pas de très grands joueurs. Il n’en a pas à toison comme dans le passé. S’il faut prendre l’exemple des années 2000 à 2010, chaque club mythique avait un joueur hors pair qui sortait du lot et qui pouvait faire la différence à tout moment. De Maldini à Adriano, en passant par Nedved Ronaldo, Ronaldinho, Pirlo, Kaka, Nesta, Eto’o Dida, ou encore Milito, on pouvait noter de grands noms du football planétaire sans s’interrompre. Mais aujourd’hui, à peine on peut les compter. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de  bon joueur en Serie A Italienne, mais combien sont-ils ? Juste quelques hirondelles qui font encore le printemps en espérant que d’autre les rallient. Au lieu d’attirer, plusieurs footballeurs pensent même plutôt quitter le championnat.

Absence d’une bonne politique sportive

L’Italie échoue en C1, mais qu’est ce qui est fait pour relever le défi, ou sortir la tête de l’eau ? Visiblement rien n’est en train d’être fait pour redonner au football Italien sa couleur originelle. Ou même si une politique est menée, elle ne porte pas encore ses fruits. La Juventus est seulement l’arbre qui cache la forêt, car derrière, il n’y a pratiquement plus de club pour une vraie rivalité comme ce fut le cas dans le passé. Cette situation devrait appeler les autorités à divers niveau du football Italien à réfléchir et à repenser autrement la chose. La situation perdure et laisse croire à un manque de volonté.

Au cours de ces dix dernières années, le football Italien a perdu de sa notoriété. Sa capacité à rivaliser avec les autres clubs sur le continent laisse à désirer. Mise à part quelques fulgurance de la Juventus de Turin, le foot Italien n’existe pratiquement plus en C1, il n’y a pratiquement plus aucun club qui puisse tenir tête aux autres grands clubs. Les raisons sont simples. Il y a le niveau du championnat, la politique de football du pays et la capacité des clubs à attirer des grands noms du football mondial. Pour le moment, la Juventus seule fait la pluie et le beau temps et maintien l’Italie en C1. Mais la question est la suivante ? Jusqu’à quand ?

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